Le Paris Saint-Germain a validé son billet pour les demi-finales de la Ligue des champions, non sans frayeur, face à une redoutable équipe d’Aston Villa. Battus 3-2 à l’extérieur malgré deux buts d’avance signés Hakimi et Mendes, les Parisiens peuvent remercier leur gardien Gianluigi Donnarumma, véritable muraille dans cette rencontre.
Tout avait pourtant bien commencé pour le club de la capitale, qui menait 2-0 avant de complètement s’écrouler. Pris de haut, les hommes de Luis Enrique ont sombré dans la suffisance et ont vu les Villans renverser le match avec trois buts. Une situation critique qui aurait pu coûter très cher au PSG… si Donnarumma n’avait pas sorti le grand jeu.
Le portier italien, déjà héroïque lors du match retour face à Liverpool, a une nouvelle fois brillé. Malgré les trois buts encaissés, il a multiplié les parades décisives cinq au total qui ont maintenu son équipe en vie, notamment dans les moments les plus tendus à Villa Park. Sa performance XXL est unanimement saluée par la presse européenne. « God save Donnarumma », titre L’Équipe, dans un clin d’œil à la perfide Albion. De son côté, La Gazzetta dello Sport souligne que Donnarumma est encore une fois le bourreau des clubs anglais, après l’Euro 2020 et Liverpool à Anfield.
Au micro de Canal+, le capitaine Marquinhos n’a pas manqué de saluer la prestation de son coéquipier :
« On a vu ce soir que les grandes équipes s’en sortent toujours avec les sauvetages de leur gardien. Le nôtre montre qu’il est là, encore après Liverpool. Il prouve sa valeur, son potentiel. Il faut toujours un grand gardien pour gagner, et c’est exactement ce qu’il fait. »