Ligue des Nations

Ligue des Nations: Kylian Mbappé vide son sac sur le sacre du PSG

Avant le choc pour la troisième place de la Ligue des Nations entre la France et l’Allemagne, Kylian Mbappé s’est présenté en conférence de presse ce samedi. L’occasion pour le capitaine des Bleus de revenir sur plusieurs sujets sensibles, à commencer par le sacre historique du Paris Saint-Germain en Ligue des Champions.

Souriant mais ferme, Mbappé a tenu à féliciter son ancien club pour sa victoire éclatante en finale : « Je ne me souviens pas d’avoir vu un 5-0. C’est mérité à 100%, ils deviennent l’équipe que tout le monde veut battre. » Un hommage clair au PSG, qui a enfin décroché la plus prestigieuse des compétitions européennes, quelques mois seulement après le départ de sa star emblématique.

Saison blanche ? Mbappé s’agace

Interrogé ensuite sur sa première saison sous les couleurs du Real Madrid (43 buts et 5 passes décisives en 56 matches toutes compétitions confondues), Mbappé n’a pas caché son agacement lorsque la notion de « saison blanche » a été évoquée : « Une saison blanche ? Tu es sûr ? Qu’est-ce qu’une saison blanche ? Tu regardes les matchs ? On a gagné deux titres. C’est l’importance des mots. On a loupé des titres importants, oui. Mais cette année a été enrichissante. »

Concernant les nombreuses spéculations autour d’un départ trop tôt du PSG, le principal concerné a balayé toute forme d’amertume : « Est-ce que je suis parti trop tôt ? Non. Mon histoire était terminée, il fallait que ça se termine. Aucune amertume, j’étais arrivé au bout du chemin. J’aurais tout essayé. »
« Le PSG gagne la Ligue des Champions sans moi, ça ne me touche pas. C’est une bonne chose. Je pense que dans une carrière, on a tous des défis. Je suis un peu plus dans l’œil du cyclone, c’est bien, j’ai toujours aimé être dans ces positions. À moi de travailler>>

Face aux critiques et aux comparaisons constantes entre lui et son ancien club, Mbappé reste fidèle à lui-même : déterminé, ambitieux, et combatif « On m’a collé beaucoup de choses au dos, et j’ai réussi à les enlever. À moi de travailler. »

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