À la veille de la grande finale de la Copa del Rey, l’atmosphère est déjà électrique à Séville. Le FC Barcelone est arrivé en Andalousie avec l’objectif clair d’ajouter un nouveau titre à sa saison et de garder le rêve du triplé bien vivant. Mais avant même le coup d’envoi, une polémique a éclaté, plaçant le match sous haute tension. L’arbitre de la rencontre, Ricardo De Burgos Bengoetxea, a été au centre de toutes les attentions après une conférence de presse émotive qui l’a vu quitter la salle en larmes.
Alors que la pression monte, Hansi Flick, l’entraîneur du Barça, a surpris tout le monde en adoptant un ton apaisant, presque paternaliste. Interpellé sur l’affaire en conférence de presse, l’Allemand n’a pas esquivé la question. « Je ne sais pas quoi dire », a-t-il lancé, visiblement pris de court par l’intensité du débat médiatique. Mais très vite, le technicien a recentré le discours sur l’essentiel.
« Pour moi, c’est un sport, un jeu. C’est du football. Ce n’est rien de plus, et il est de notre responsabilité de protéger les joueurs et tous les autres. Certaines décisions peuvent être mauvaises, mais après le match, il faut tout oublier. Les supporters veulent voir les joueurs, et nous avons besoin des arbitres. Nous devons aussi prendre soin d’eux. Les entraîneurs, mais aussi les joueurs. »
Par ces mots, Hansi Flick a non seulement rappelé l’importance du respect envers les officiels, mais il a aussi tenté d’éteindre l’incendie qui couvait, alors que le Real Madrid exprime son mécontentement face à certaines décisions arbitrales passées. Son intervention s’apparente à une main tendue à De Burgos Bengoetxea, dans un contexte où la pression aurait pu facilement faire basculer le climat du match.
À 24 heures d’un Clasico à haute intensité, le technicien allemand insiste : le plus important reste le jeu. Une déclaration pleine de classe, qui remet le football au centre des débats, là où il devrait toujours être.