À l’approche du tirage au sort de la prochaine Ligue des champions, le FC Barcelone se retrouve une nouvelle fois dans la tourmente. Le club catalan, déjà sanctionné en octobre dernier pour des irrégularités financières, est de nouveau dans le viseur de l’UEFA pour non-respect du fair-play financier. Une récidive qui pourrait coûter cher, tant sur le plan économique que sportif.
Selon les informations du Times, le Barça aurait tenté de comptabiliser comme revenus ordinaires d’exploitation la vente de droits TV à la société américaine Sixth Street, conclue en 2022. Une manœuvre prohibée par le nouveau règlement de durabilité financière de l’UEFA, entré en vigueur en 2023. Cette tentative d’embellissement des comptes pourrait coûter cher au club, d’autant plus que l’instance européenne se montre de plus en plus stricte avec les clubs récidivistes. Alors que des clubs comme Chelsea ou Aston Villa, également dans le collimateur pour des premières infractions, pourraient s’en sortir avec des amendes symboliques, le FC Barcelone, lui, s’expose à des mesures beaucoup plus sévères. Parmi les sanctions possibles : une restriction sur le nombre de joueurs pouvant être inscrits pour la Ligue des champions, des amendes renforcées, voire une déduction de points.
La décision du Comité de Contrôle Financier des Clubs (CFCB) est attendue dans les prochaines semaines, mais le climat est déjà pesant en Catalogne. Une sanction européenne, même partielle, viendrait aggraver la situation du club, déjà affaibli par une dette colossale, une masse salariale difficile à contenir et les lourds investissements liés au projet Espai Barça.
Sur le plan sportif, les conséquences pourraient également être lourdes. Hansi Flick, en poste depuis un an, tente de construire un effectif compétitif pour remettre le Barça au sommet. Mais toute restriction que ce soit sur les recrutements, l’enregistrement des joueurs ou le budget alloué viendrait compliquer cette relance.