Les Supers Eagles du Nigeria sont venus à bout des Panthères du Gabon au terme d’un long duel chaotique. Le suspense aura duré longtemps avant qu’Osmhen et ses coéquipiers ne profitent des faiblesses de l’adversaire.
C’était un soir de feu, d’injustice et de résilience. Au terme d’un match fou, le Nigeria s’est qualifié pour les demi-finales des barrages africains du Mondial 2026 en dominant le Gabon 4-1 après prolongation. Mais au-delà du score, c’est une histoire de frustration et de revanche qui s’est écrite à Abuja. Pendant près d’une heure, les Panthères du Gabon ont tenu tête aux Super Eagles, jusqu’à cette 55ᵉ minute qui fera longtemps parler : une faute évidente sur Aubameyang dans la surface, un penalty criant que l’arbitre n’a pas sifflé. Le monde du football s’est indigné, les Gabonais ont protesté, mais le jeu a continué, laissant un goût amer à tous les amoureux d’équité.
Secoués, les Nigérians ont trouvé la faille par Adams (78ᵉ), avant que Lemina n’égalise d’un tir rageur à la 89ᵉ, prolongeant le suspense. Puis, dans la nuit de Rabat la machine verte s’est réveillée. Ejuke (97ᵉ) a redonné l’avantage, et Osimhen, héros attendu, a plié l’affaire en deux éclairs (102ᵉ, 110ᵉ). Le Nigeria s’impose, mais la victoire porte les traces du scandale. Le Gabon quitte la scène la tête haute, trahi moins par son jeu que par un sifflet muet. L’Afrique, elle, s’interroge : jusqu’à quand faudra-t-il subir ces décisions qui ternissent la beauté du football ?