Inexistant lors du Clasico perdu par le FC Barcelone contre le Real Madrid, Lamine Yamal se retrouve au centre de vives critiques. Si les médias catalans rappellent que le Barça était diminué par les blessures, la jeune pépite blaugrana n’a pas été épargnée.
Selon Luis Fernando Rojo Ossio dans Marca, « Lamine Yamal commence déjà à comprendre comment fonctionne le monde du football. Il ne suffit pas d’avoir du talent : il faut aussi savoir quand parler et, surtout, quoi dire. Dans ce jeu médiatique, chaque mot pèse plus qu’il n’y paraît ». Ce rappel à l’ordre fait directement écho aux déclarations polémiques de Yamal avant le choc de la 10e journée de Liga contre le Real Madrid. La star du Barça avait en effet accusé les Madrilènes de tricher et de fausser les résultats, affirmant dans un stream avec Ibai Llanos : « Oui, ils volent, ils se plaignent tout le temps… ».
Une attitude qui ne passe pas
Pour certains coéquipiers, le jeune joueur a été confronté à une situation délicate. « Peut-être que l’ambiance a pesé. Ce n’était pas facile pour lui aujourd’hui », reconnaissait Marcus Sorg, adjoint d’Hansi Flick. Frenkie de Jong a, quant à lui, défendu Lamine : « Au coup de sifflet final, beaucoup sont allés chercher Lamine. Je pense que c’est un peu exagéré ».
Mais la presse espagnole reste sévère. Le quotidien AS estime que « Lamine Yamal a épuisé une bonne partie de son énergie restante avec Ibai Llanos. Ou il l’a déversée dans le vestiaire madrilène ». De son côté, Juan Ignacio Garcia-Ochoa, chroniqueur pour Marca, ajoute : « Le numéro 10 du Barça voulait être le protagoniste de la conférence de presse d’avant-match, mais il n’a pas pu le faire sur le terrain du Bernabéu. Ses propos, affirmant que ‘le Real Madrid vole’, sont plus graves qu’il n’y paraît. Ils sont indignes d’un footballeur professionnel et d’une star du Barça. Jamais Messi, Xavi ou Iniesta n’ont exprimé une telle indignation, même à l’époque de Mourinho et Guardiola ».
Pendant ce temps, le Real Madrid a conforté sa première place et compte désormais cinq points d’avance sur son grand rival catalan.