Le FC Barcelone pensait tenir le bon bout dans le feuilleton Nico Williams, mais un nouvel obstacle de taille vient ralentir le dossier. Alors que le vestiaire et le staff technique, emmenés par Hansi Flick, militent activement pour l’arrivée de l’ailier espagnol, les contraintes du fair-play financier viennent jouer les trouble-fêtes.
Depuis plusieurs semaines, les cadres du vestiaire blaugrana multiplient les efforts pour pousser à la signature du joueur de l’Athletic Club. Une implication forte, symbole de l’unité retrouvée au sein de l’effectif et de la volonté de franchir un palier cette saison. Nico Williams, de son côté, s’est montré réceptif. Les contours d’un accord salarial auraient même été trouvés, sous réserve de quelques ajustements mineurs.
Mais le véritable verrou reste ailleurs : l’inscription du joueur dès cet été. La règle du 1:1 imposée par Javier Tebas et la Liga empêche le club d’enregistrer une nouvelle recrue sans générer au préalable une somme équivalente en économies ou revenus. Malgré une amélioration récente de la note de crédit du Barça, les marges restent étroites.
Un départ de poids nécessaire
Selon Mundo Deportivo, les dirigeants catalans admettent désormais qu’il sera impossible de finaliser l’arrivée de Nico Williams sans un départ majeur. Le nom de Marc-André ter Stegen, dont le salaire pèse lourd dans les comptes, circule comme principal candidat à un transfert. Un autre profil évoqué : Ronald Araujo, courtisé par plusieurs grands clubs européens.
Joan Laporta, pourtant déterminé à boucler cette opération, se retrouve donc face à un dilemme : sacrifier une pièce maîtresse de l’effectif pour faire de la place à une potentielle future star, ou retarder encore un recrutement qui semblait à portée de main.