Alors que tout semblait ficelé pour que le technicien italien prenne les rênes de la sélection brésilienne en vue de la Coupe du monde 2026, la situation a pris une tournure inattendue. Initialement prévu pour débuter son mandat le 6 juin face à l’Équateur lors des éliminatoires sud-américaines, Ancelotti pourrait finalement ne jamais rejoindre la Seleção.
Le Real Madrid, club auquel il est toujours lié contractuellement, ne compte pas libérer son entraîneur avant la Coupe du Monde des Clubs 2025. Une compétition que les Merengue tiennent à disputer avec l’expérience et la main de maître de « Carletto » sur le banc. Ce calendrier madrilène est jugé incompatible avec les exigences de la Confédération Brésilienne de Football (CBF), qui souhaite une prise de fonctions immédiate.
Pour tenter de débloquer la situation, la CBF a dépêché un émissaire de poids, Diego Fernandes, pour négocier une sortie rapide. Mais un autre obstacle se dresse : selon les informations du média Relevo, la fédération brésilienne ne serait pas disposée à payer les indemnités de libération ni à assumer le salaire conséquent de l’Italien.
Dans ce contexte d’incertitude, une nouvelle piste émerge pour Ancelotti. Un club saoudien, dont le nom n’a pas filtré, aurait soumis une offre financièrement alléchante pour s’attacher ses services. Ce possible rebondissement pourrait chambouler tous les plans du sélectionneur pressenti et poser définitivement un point d’interrogation sur son avenir à la tête du Brésil.
L’avenir de Carlo Ancelotti semble donc suspendu à un triple jeu de négociations entre Madrid, la CBF et l’Arabie saoudite. Une chose est sûre : le Brésil ne peut plus attendre.