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Fernerbahçe: José Mourinho critique sévèrement le football turc

José Mourinho, connu pour son franc-parler, n’a pas épargné le système de football turc suite à la victoire de son équipe face à Trabzonspor, obtenue malgré deux penalties accordés contre eux. L’entraîneur portugais a exprimé son mécontentement envers l’arbitrage et l’environnement qu’il découvre en Turquie, n’hésitant pas à qualifier la situation de « pire que ce qu’on m’avait dit ».

Un environnement plus difficile que prévu

À son arrivée en Turquie, Mourinho s’attendait à des défis, mais il confie avoir été surpris par l’ampleur des difficultés. « On m’avait prévenu de ce qui m’attendait avant mon arrivée mais c’est pire que ce qu’on m’avait dit. Mais je préfère être de ce côté », a-t-il affirmé, soulignant qu’il se tient prêt à affronter ce qu’il perçoit comme des injustices sur le terrain.

« L’homme du match ? L’arbitre-vidéo »

Mourinho a pointé du doigt l’arbitrage vidéo, estimant qu’il a davantage influencé le match que l’arbitre principal, qu’il a comparé à « un petit garçon sur le terrain ». Selon lui, les décisions arbitrales jouent un rôle disproportionné et biaisé dans le football turc, ce qui empêche une compétition équitable. « Je parle au nom de tous les fans du football turc. On ne veut plus de lui », a-t-il ajouté en référence à cet arbitre qu’il considère comme influencé par le système en place.

Une lutte contre un « système » enraciné

Mourinho a fait part de son intention de continuer à se battre contre ce qu’il appelle « un système », une structure qui, selon lui, fausse le cours des matchs. « On se bat surtout contre un système (…) Voilà pourquoi on fête autant cette victoire. On n’abandonnera pas », a-t-il martelé, célébrant cette victoire non seulement pour le résultat, mais comme un symbole de résistance face à ce système qu’il dénonce.

Un appel à la prise de conscience en Turquie

Malgré sa critique acerbe, Mourinho affirme son respect pour le football turc et pour ses supporters. « Ce n’est pas mon pays mais je m’en soucie car c’est mon travail », a-t-il précisé, tout en appelant les Turcs eux-mêmes à dénoncer ce qu’il perçoit comme des problèmes récurrents. « Vous devriez dire aux Turcs d’en parler, de dénoncer ce qu’il se passe année après année », a-t-il déclaré, suggérant que le changement doit venir de l’intérieur pour que le football turc évolue.

Les mots de Mourinho risquent de susciter des réactions dans le monde du football turc, en posant la question de la transparence et de la qualité de l’arbitrage. Toujours aussi déterminé, Mourinho semble prêt à poursuivre son combat pour garantir une compétition qu’il juge juste et transparente.

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