C’est un tremblement de terre dans le paysage du football français. Ce mardi 24 juin, la DNCG a confirmé la rétrogradation administrative de l’Olympique Lyonnais en Ligue 2, une première depuis 1989. Malgré une défense acharnée de John Textor et de son directeur du football Michael Gerlinger, les garanties financières présentées par le club rhodanien ont été jugées insuffisantes par le gendarme financier du football français. Et ce, malgré un soutien pour le moins inattendu : celui du Paris Saint-Germain.
Un soutien inédit du PSG
À travers un procédé d’ »affacturage », le PSG a décidé de régler immédiatement la totalité du transfert de Bradley Barcola (estimé à 45 millions d’euros + 5 de bonus), afin d’injecter des liquidités dans les caisses de l’OL. Un geste rare et fort, surtout dans le contexte des relations fraîches entre John Textor et Nasser Al-Khelaïfi. Pourtant, ce coup de pouce exceptionnel n’aura pas suffi à rassurer la DNCG, qui a tranché sans ménagement.
Dans un communiqué publié peu après la sentence, l’Olympique Lyonnais dit « prendre acte d’une décision incompréhensible » et annonce un appel immédiat. Le club septuple champion de France espère désormais inverser la tendance devant la commission d’appel de la DNCG. En cas d’échec, l’OL pourrait ensuite saisir le CNOSF (Comité National Olympique et Sportif Français), puis le Comex de la FFF.
Pendant que l’OL bataille pour sa survie dans l’élite, un autre club suit de très près la situation : le Stade de Reims. Classé juste derrière la zone européenne en fin de saison, le club champenois pourrait être repêché en Ligue 1 si la relégation lyonnaise est confirmée.