Le 31 mai 2025 restera à jamais gravé dans l’histoire du Paris Saint-Germain. Ce soir-là, à l’Allianz Arena de Munich, les Parisiens ont enfin conjuré le sort en remportant leur première Ligue des Champions. Une victoire éclatante (5-0) face à l’Inter Milan, synonyme de consécration continentale après tant d’années de frustration.
32 ans après l’exploit de l’Olympique de Marseille face à l’AC Milan, le PSG devient le deuxième club français à soulever la plus prestigieuse des coupes européennes. Ce sacre met un terme à une interminable attente, marquée par des campagnes européennes douloureuses, dont une finale perdue en 2020 face au Bayern Munich dans ce même stade.
Dès les premières minutes, le PSG a imposé son rythme et son ambition. Portée par une attaque inspirée et une défense impériale, l’équipe parisienne a surclassé l’Inter Milan, impuissante face à la qualité de jeu proposée par les hommes de Luis Enrique. Les buteurs se sont succédé, symboles d’un collectif parfaitement huilé, et le score final témoigne d’une domination totale
Au coup de sifflet final, les larmes ont coulé sur le visage de Marquinhos. Capitaine d’un soir mais soldat du club depuis plus d’une décennie, le Brésilien a tout connu à Paris : les humiliations, les espoirs déçus, les grandes désillusions… mais aussi cette victoire, enfin.
Interrogé par M6, le défenseur de 31 ans n’a pas caché son émotion : « C’est un mélange de joie, d’émotions après tout le temps qu’on a passé ensemble. J’ai souffert avec cette équipe. ». Dans un moment chargé de sincérité, Marquinhos a tenu à rendre hommage à ceux qui ont contribué à bâtir le PSG européen, sans pour autant atteindre le sommet :
« Je pense à tous les joueurs qui sont passés et n’ont pas réussi : Thiago Silva, Neymar, Lucas, Cavani, Di Maria… Il y a beaucoup de joueurs qui ont tout donné sans y arriver. Aujourd’hui, on la ramène à la maison. Je pense à eux, aux supporters. Je vous aime, on va profiter. »
Avec ce sacre, Marquinhos réalise le rêve de toute une vie.
« C’est le plus beau jour de ma carrière. Ma famille m’a accompagné, c’est trop… Cela fait 12 ans que je suis ici. On a souffert, et je le valorise ce titre. »