Ce samedi 31 mai 2025 restera gravé comme la plus grande soirée de l’histoire du Paris Saint-Germain. À Munich, sur la pelouse de l’Allianz Arena, le club de la capitale a écrasé l’Inter Milan (5-0) pour remporter la première Ligue des Champions de son histoire. Un triomphe total, qui récompense une décennie d’ambitions, de souffrances et de transformations.
Quatorze ans jour pour jour après le rachat du club par Qatar Sports Investments (QSI), cette victoire représente aussi la consécration personnelle de Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG, souvent critiqué, parfois moqué, mais désormais couronné. Longtemps associé à un projet centré sur les stars mondiales et les grandes individualités, le PSG a connu des désillusions répétées sur la scène européenne. La finale perdue en 2020 contre le Bayern Munich en était le symbole. Mais en 2023, un tournant décisif a été pris : exit le bling-bling, place à une vision plus collective.
Sous l’impulsion de son président, le club a changé de cap. Marco Verratti, Neymar, et enfin Kylian Mbappé ont quitté le navire. À la place, Luis Enrique a été nommé à la tête d’un projet ambitieux, construit autour d’un groupe soudé, discipliné et cohérent. Deux saisons plus tard, le pari est gagné.
Luis Enrique ému : « On mérite ce moment »
Au micro de Canal+, Luis Enrique a partagé son émotion, visiblement touché par la portée de ce succès :
« Il y a aussi des supporters au Parc des Princes ? Partout, même ici. Je pense que c’était l’objectif depuis le début de saison dernière. C’est le moment de faire une grande fête et de profiter de ce moment maintenant. »
Le coach espagnol a également salué la dynamique de groupe et la communion entre l’équipe et les supporters :
« J’ai ressenti une connexion avec les joueurs et les supporters, c’était fort. C’est un très bon moment, on mérite ça. C’est très dur de jouer une finale comme on l’a fait, mais on a su gérer la tension et l’excitation de la meilleure des manières. » Avant de conclure sur une touche personnelle et émotive :
« Je n’ai pas besoin de planter de drapeau pour ma fille, c’est toujours dans mon cœur pour la vie. C’est pour elle aussi, bien sûr. »