L’Inter Milan disputera la finale de la Ligue des Champions 2025 à Munich. Une performance retentissante, et surtout une qualification héroïque au terme d’une demi-finale complètement folle face au FC Barcelone (4-3 après prolongation). Si Francesco Acerbi et Davide Frattesi ont fait vibrer San Siro aux 93e et 97e minutes, un homme s’est dressé tel un rempart tout au long de la soirée : Yann Sommer.
Le portier suisse, impérial sur sa ligne, a été élu homme du match par l’UEFA et la presse unanime. Et pour cause : ses sept arrêts décisifs ont maintenu l’Inter en vie lorsque tout semblait s’écrouler. Dès la 57e minute, il sort un réflexe exceptionnel face à Eric Garcia. Mais c’est surtout son duel à distance avec Lamine Yamal qui a marqué les esprits : quatre arrêts face au prodige espagnol (77e, 96e, 115e, 116e), auxquels il faut ajouter l’aide bienvenue du poteau (93e).
Un remake de 2023, où André Onana avait porté les siens jusqu’en finale. Mais cette saison, Sommer a pleinement assumé son statut de successeur. Solide, serein, spectaculaire. Après la rencontre, le Suisse n’a pas caché sa fierté :« L’arrêt le plus difficile a été le dernier face à Yamal. On l’avait bien étudié, il frappe vite et fort. Ce genre de match, c’est pour cela qu’on travaille. On croit toujours jusqu’à la dernière seconde. »
À Milan, à Zurich, à Madrid… la presse est unanime. Le Temps parle d’un « numéro uno plus que jamais à sa place dans les cages de l’Inter ». Il Corriere dello Sport salue ses « parades prodigieuses » qui ont maintenu l’équipe en vie. Marca, quant à lui, va plus loin : « Sommer a même arrêté le Ballon d’Or de Lamine Yamal. Ses arrêts sont déjà entrés dans la légende de la Ligue des Champions. »
Une légende à laquelle Yann Sommer pourrait encore ajouter un chapitre mémorable le 31 mai prochain à Munich. En attendant, cette nuit du 6 mai 2025 restera comme celle où le mur suisse a repoussé le Barça pour offrir à l’Inter une nouvelle chance de conquérir l’Europe.