Ligue 1

OM: insultes et coups, les instants qui ont conduit à la bagarre dans le vestiaire

La saison de l’Olympique de Marseille n’a pas tardé à s’embraser. Battu vendredi soir à Rennes (0-1) dans les ultimes minutes, malgré une supériorité numérique, le club phocéen doit désormais gérer une véritable crise interne. Adrien Rabiot et Jonathan Rowe ont été exclus de l’entraînement par décision disciplinaire, après une violente altercation dans le vestiaire.

Des nerfs qui lâchent dès le coup de sifflet final

La frustration d’avoir concédé une défaite évitable a fait exploser les esprits. Geronimo Rulli, fou de rage, a sèchement reproché à certains coéquipiers leur manque d’implication, pointant directement Jonathan Rowe. Adrien Rabiot, déjà agacé, s’est mêlé à l’échange et a saisi l’ailier anglais par le col, sous les yeux d’un vestiaire incapable de calmer la situation. Roberto De Zerbi et Pierre-Emile Höjbjerg ont eux aussi vidé leur sac, dans une ambiance électrique dont les éclats de voix ont franchi les murs.

Alors que le malaise du jeune Darryl Bakola avait jeté un froid supplémentaire, la tension a culminé lorsque Rowe, revenu s’inquiéter de l’état de santé de son coéquipier, s’est de nouveau retrouvé face à Rabiot. Cette fois, l’échange a dégénéré en véritable bagarre. Des coups ont été échangés avant que Medhi Benatia, directeur du football, ne parvienne avec peine à séparer les deux hommes.

Face à l’ampleur de l’incident, l’OM a choisi de sanctionner les deux protagonistes, sans préciser la durée de leur mise à l’écart. Si un retour de Rabiot est déjà envisagé pour la réception du Paris FC samedi, l’avenir de Jonathan Rowe semble scellé : un départ, évoqué depuis plusieurs semaines, paraît inévitable.

Cet épisode illustre la fragilité d’un vestiaire miné par les tensions héritées de la saison passée. L’OM, qui affiche des ambitions élevées, joue une nouvelle fois avec le feu en cultivant la pression comme moteur. Mais à trop tirer sur la corde, le club pourrait voir sa saison s’enliser dès ses premières semaines.

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