C’est une décision aussi surprenante que controversée. La Fédération Espagnole de Football (RFEF) vient d’annoncer l’arrivée de Chema Alonso, un célèbre hacker espagnol et expert en cybersécurité, pour renforcer le CTA (Comité Technique des Arbitres). Objectif : intégrer l’intelligence artificielle et les nouvelles technologies au sein de l’arbitrage espagnol.
Si cette initiative s’inscrit dans une volonté de moderniser l’arbitrage et de le rendre plus efficace, elle fait déjà grand bruit de l’autre côté des Pyrénées. Et pour cause : Chema Alonso est un fervent supporter du Real Madrid, et a dans le passé exprimé publiquement son désaccord avec certaines décisions arbitrales jugées défavorables aux Merengues. Des prises de position qui refont surface aujourd’hui et alimentent une vive polémique.
Sur les réseaux sociaux, les critiques pleuvent déjà. De nombreux supporters et observateurs s’interrogent sur la neutralité d’un tel profil dans une fonction aussi sensible. Certains dénoncent un possible conflit d’intérêts, tandis que d’autres craignent que l’arbitrage espagnol ne perde encore davantage en crédibilité.
La RFEF, de son côté, se défend en mettant en avant les compétences technologiques de Chema Alonso, notamment sa connaissance pointue en cybersécurité, en traitement de données et en intelligence artificielle. Mais cette nomination, aussi audacieuse soit-elle, soulève de nombreuses questions sur l’impartialité du système arbitral, dans un pays où les soupçons d’arbitrage partial ne sont jamais bien loin.