Pour son entrée en lice dans la toute première édition de la Coupe du Monde des Clubs à 32 équipes, le Paris Saint-Germain a parfaitement assumé son statut de champion d’Europe. Opposés à l’Atlético de Madrid au Rose Bowl Stadium, les Parisiens ont infligé une lourde défaite (4-0) aux Colchoneros, dépassés par l’intensité et le réalisme du PSG. Une démonstration collective, ternie toutefois par plusieurs décisions arbitrales qui ont alimenté les débats.
Dès les premières minutes, les hommes de Luis Enrique ont imposé leur rythme et ouvert le score avant la pause, confirmant leur supériorité technique et tactique. Au retour des vestiaires, alors que le score était encore de 2-0, l’Atlético pensait pouvoir revenir dans la partie grâce à un magnifique enchaînement de Julián Álvarez. Mais le but a été annulé pour une faute de Koke sur Désiré Doué au début de l’action.
Quelques instants plus tard, nouveau tournant : Clément Lenglet a écopé d’un deuxième carton jaune synonyme d’expulsion, pour une contestation jugée excessive. Réduits à dix, les Colchoneros se sont effondrés dans les dernières minutes, concédant deux nouveaux buts. Un scénario cauchemardesque pour Diego Simeone et son groupe, qui commencent leur campagne sur une note très négative.
Un vestiaire madrilène frustré par l’arbitrage
À l’issue de la rencontre, la frustration régnait dans le camp madrilène. Capitaine emblématique de l’Atlético, Koke n’a pas mâché ses mots : « L’équipe avait bien commencé, mais le PSG est un adversaire redoutable. Le score de 4-0 est dur à avaler. À 2-0, on revient avec Griezmann, puis Álvarez marque… mais l’arbitre décide de revenir à une faute. Et puis ce rouge à Lenglet… Si l’arbitre veut siffler, il siffle. S’il ne veut pas, il ne siffle pas. Mais tout le monde a vu. »
Même son de cloche chez le gardien Jan Oblak, visiblement désabusé : « Les décisions arbitrales n’ont pas tourné en notre faveur à des moments clés. Contre une équipe comme le PSG, ça ne pardonne pas. Je ne comprends pas le deuxième jaune. C’est une faute sur moi à l’origine. »
Simeone lucide malgré tout
En conférence de presse, Diego Simeone a pris soin de tempérer les critiques : « On a joué contre une grande équipe. Certes, il y a eu des détails qui ont penché d’un côté. Mais je ne veux pas faire la victime. Ce serait une erreur. Ils ont profité de leurs occasions, et ils étaient meilleurs. »