Le Clasico de ce dimanche entre le Real Madrid et le FC Barcelone, remporté une nouvelle fois par les Blaugranas (4-3), aurait pu marquer un simple tournant sportif dans la course au titre. Mais c’est finalement une polémique d’arbitrage qui occupe le devant de la scène ce lundi matin en Espagne, et plus particulièrement en Catalogne. La publication des conversations entre les arbitres de terrain et la salle VAR a mis le feu aux poudres.
Alors que les hommes d’Hansi Flick ont signé une quatrième victoire consécutive face aux Merengues cette saison, quasiment synonyme de titre, certains faits de jeu ont ravivé les tensions. L’un des moments clés du match concerne une main d’Aurélien Tchouameni dans sa propre surface en première mi-temps. Les Barcelonais réclamaient un penalty, mais l’arbitre a estimé que le bras du Français était collé au corps, et a refusé de désigner le point de penalty. Plus tard, en toute fin de rencontre, Fermín López pensait inscrire un cinquième but pour le Barça. Mais après visionnage, l’arbitre a annulé le but pour une main du milieu de terrain catalan.
C’est justement cet épisode qui a enflammé les débats. Comme le veut désormais le protocole de transparence mis en place par la Fédération Espagnole, les conversations entre l’arbitre principal et les assistants vidéo ont été rendues publiques. Lors de la vérification du but de Fermín López, un mot a particulièrement choqué : « menos mal », prononcé dans la salle VAR une fois la main détectée. Une expression qui, traduite en français, signifie « heureusement » ou « Dieu merci ». Une formulation jugée suspecte en Catalogne, où l’on y voit un soulagement malvenu, comme si les arbitres se réjouissaient de pouvoir annuler le but du Barça.
Les médias catalans crient au scandale, certains allant jusqu’à parler d’une partialité flagrante. Le club blaugrana n’a pas encore officiellement réagi, mais des voix s’élèvent déjà dans son entourage pour exiger des explications de la part de la Fédération. Du côté de Madrid, on minimise l’incident, expliquant que l’expression peut être interprétée de manière neutre.