En marge des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, les Guépards du Benin on fais bonne impression durant les deux journées. D’abord ils se sont imposés lors de la troisième journée face au Rwanda puis une victoire historique face au Nigéria (4ème journée). Ces performances assez rare témoignent d’un changement qui s’installe au sein de la sélection. L’on se demande donc si les dirigeants ainsi que toute l’équipe doivent-ils se reposer sur ses lauriers après ces deux victoires.
Les Guépards du Benin ont donnés le sourire au peuple
Le Jeudi 06 Juin 2024, la sélection nationale du Bénin poursuivaient les phases éliminatoires du mondial 2026. Faute de non homologation du Stade Général Mathieu Kerekou, les Guépards du Benin étaient obligés de recevoir ses deux matchs en terre ivoirienne. Lors du match contre le Rwanda, ils se imposés sur un score de 1-0 grâce à un but de Dodo Doku suite à une passe de Jodel. Cette victoire mettait fin à une période de turbulence de 1ans sans la moindre victoire au sein des Guépards du Benin. Le public beninois ainsi que tous les observateurs étaient fier de cette performance remarquable établie par l’équipe. Car depuis des lustres on avait pas vu une équipe aussi déterminée et pétrie d’un esprit collectif. Quelques jours plus tard, ils devraient confirmer face au Nigéria, dauphin de la dernière CAN. Force est donc de constater que les jaunes ont renoués avec la victoire. Cette fois ils se sont imposés sur le score de 2-1 grâce aux réalisations de Jodel Dossou et de Steve Mounié. Cette victoire est resté gravé dans la mémoire de tout le peuple car elle était historique. On parle ici d’une équipe qui n’a jamais battu le Nigeria en 65ans chez les A. Une équipe qui n’avait jamais marqué 2 buts contre les Super Eagles ni prendre le moindre point contre eux. Les Guépards du Benin ont donc empochés 6pts durant ces deux matchs qui leur ont permis de partager la première place du groupe avec le Rwanda et Lesotho. Gernot Rhor commence donc par faire l’unanimité au sein de cette sélection, lui qui était attendu au tournant. On rappelle que son objectif est de qualifier cette équipe à la CDM et après cette victoire, le sélectionneur l’a encore souligné en conférence de presse. Grâce à ses choix payants, il commence par regagner la confiance du public beninois et l’on se demande si grâce à ces victoire, l’équipe est enfin déterminée à tout casser sur son chemin. La question primordiale est de savoir si ces deux victoires ne cachent toujours pas la forêt ? Car on rappelle que le chantier demeure toujours immense et si c’est pas le moment de repartir sur des bases saines et solides.
Le chantier demeure immense malgré ces performances des Guépards du Benin
Il ne faut pas s’enflammer après ces deux victoires des Guépards du Benin. Notons que le football béninois est toujours à l’allaitement et que les chantiers sont immenses. Avant tout rappelons que le football béninois est confronté à différents problèmes. On pouvait noter le manque de professionnalisme dans les choix et décisions des dirigeants. De même, la médiocrité ainsi que des choix sportifs axé sur l’affinité sont des critères de sélection en équipe nationale. On pouvait pas finir sans oublier le manque de formation des spécialistes ainsi que l’irrégularité des sélection de catégories U17,20,23. Pour y parvenir, les gouvernants doivent donc penser à résoudre tous ces maux en se montrant plus prompt dans leur tâches. Ils doivent donc veiller à un regroupement régulier des locaux et surtout hors journée FIFA. Cela va permettre de rehausser leur niveau puis de créer une bonne concurrence afin de se montrer compétitif lors des compétitions continentales. Aussi, assurer une bonne formation des encadreur en mettant en avant des spécialistes de renom. Enfin sélectionner les joueurs en fonction de leur performance régulière en club et non par affinité. Voilà autant de solutions que les dirigeants peuvent utiliser pour bâtir cet chantier.
Les Guépards du Benin après leur deux victoires ont donnés le sourire au public beninois en attendant les 6 prochaines rencontres de ces éliminatoires. Mais notons que le travail reste immense et qu’il ne faut pas se reposer sur ses lauriers. Ces deux victoires cachent toujours le forêt et faudrait pas que l’émotion l’emporte face à la raison. Cette sélection se doit donc de confirmer et cela dès septembre pour les phases de qualification de la prochaine CAN. Pour ce faire, les dirigeants doivent encore travailler afin de maintenir ce cap et de mettre le football béninois sur le sommet.
Arthur Kakpo