Hier soir, au Stade Olympique de Montjuïc, le FC Barcelone attendait de pied ferme le Paris Saint-Germain pour un choc électrique de Ligue des champions. Mais bien avant le coup d’envoi, la rencontre s’était déjà jouée sur le terrain médiatique.
Depuis plusieurs jours, la presse catalane et les joueurs blaugranas avaient fait monter la pression. Pedri avait déclaré mardi : « nous sommes les meilleurs », tandis que Lamine Yamal, provocateur sur Instagram, publiait une vidéo où il dribblait plusieurs adversaires avec la mention « pression » en toile de fond. De son côté, le compte officiel du Barça avait même ravivé le souvenir de la fameuse remontada 6-1 contre Paris en publiant une photo de Sergi Roberto accompagnée du commentaire « chair de poule ». Des piques qui n’ont pas manqué de galvaniser les Parisiens, pourtant diminués par les blessures.
La réponse du PSG : sur le terrain et dans les médias
Sur le rectangle vert, les hommes de Luis Enrique ont livré une prestation solide pour s’imposer 2-1 face aux Catalans. Vitinha, très attendu face à Pedri, n’a pas mâché ses mots en zone mixte : « Il y a souvent des déclarations avant les matchs et ça peut se passer. Nous, on n’en a rien à foutre. On veut juste jouer, on a gagné et on est contents. »
Même son de cloche pour Gonçalo Ramos, buteur décisif, qui a lancé : « On est les champions d’Europe. Si tu es meilleur, il faut le montrer sur le terrain et pas dans les paroles. »
Nuno Mendes, impeccable face à Lamine Yamal malgré un carton jaune précoce, a aussi savouré sa performance : « C’est difficile de défendre un joueur comme Lamine avec un jaune, mais j’ai bien géré. » Son capitaine du soir, Achraf Hakimi, a félicité son latéral gauche en partageant sur Instagram une vidéo de Nuno élu homme du match, accompagnée d’un simple émoji « silence ».
Sur les réseaux sociaux, d’autres Parisiens comme Désiré Doué et Vitinha ont insisté sur la force collective du groupe : « PSG une équipe !!! Oui mes frères », « Résilience, ne jamais rien lâcher. Fier de notre équipe ».
Le Barça piégé par son propre jeu
À l’inverse, les Catalans sont restés muets après la rencontre. Seul Ferran Torres a pris la parole pour relativiser la défaite : « Des matches comme celui-ci, contre un grand adversaire, devraient nous rendre meilleurs. On a tout donné et perdu à la dernière minute. Même si ça fait mal, il faut se reprendre. »
Un discours empreint d’humilité, bien loin des provocations de la veille.