Depuis l’éviction d’Éric Chelle, la sélection malienne semble devenir un terrain mal contrôlé par la fédération. L’hostilité s’est installé entre une fédération dure d’oreilles et des joueurs qui veulent se faire entendre.
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À la suite d’une défaite 2-1 contre le Ghana et un match nul contre le Madagascar lors de la dernière fenêtre internationale la fédération malienne mit fin à son partenariat avec Éric Chelle. C’était une décision qui était censée sanctionner l’échec en quart de finale de la CAN et des pertes de points jugés impardonnables. Mais en réalité, c’était un pas mal avancé dans la forme et le fond qui sera suivi d’une goutte d’eau débordante. Le capitaine de la sélection Hamari Traoré porte critique à sa fédération et est suspendu le 2 juillet.
Hamari Traoré avait dénoncé les conditions de logistiques avant le match contre le Madagascar en quatrième journée des éliminatoires de la Coupe du monde. Selon d’autres sources proches des joueurs, ces derniers dénoncent également des défauts de paiement des primes de matchs. Ceci étant considéré comme « un manquement à l’honneur » a été réprimé par la suspension. En réaction face à la méthode de la fédération les joueurs avaient affiché leur soutien à leur leader. Aujourd’hui les deux camps obstinés concourent à l’embrasement d’une crise.
En effet à la veille du début des éliminatoires de la CAN 2025, une dizaine de joueurs ont rejeté l’appel de la sélection. Ce vendredi le Mali doit recevoir le Mozambique et ce sera sans une grande partie des joueurs en bonne forme et vêtus de statuts importants. Ceci parce qu’ils font preuve de solidarité à leur porte-voix. Apparemment cette cause en vaut le coup. Le Mali ne manquera certainement pas de joueurs pour cette fenêtre internationale mais la crise est-elle ce qui aidera les Aigles à atteindre leurs objectifs ?
Paterne Goudou