La soirée de mardi a réservé une grosse surprise en Ligue des Champions. Attendus pour rebondir après leur revers du week-end face à Crystal Palace, les Reds de Liverpool ont sombré à Istanbul, battus 1-0 par Galatasaray. Un deuxième revers consécutif qui fait beaucoup parler de l’autre côté de la Manche.
Déjà battus en Premier League à Selhurst Park (1-0), les hommes d’Arne Slot ont livré une prestation une nouvelle fois inquiétante. Peu inspirés offensivement, brouillons défensivement, ils ont fini par céder dans une ambiance de feu, sous l’impulsion des supporters stambouliotes.
« Ce n’est pas une surprise de perdre ici, Galatasaray est une équipe forte et l’ambiance est folle », a tenté de relativiser Ibrahima Konaté après la rencontre. Mais ces propos n’ont pas suffi à calmer les critiques.
La presse anglaise tire la sonnette d’alarme
De The Athletic à la BBC, le constat est le même : Liverpool a montré trop de failles.
The Athletic souligne que « les problèmes déjà présents cette saison n’ont pas été corrigés », notant que Galatasaray aurait pu alourdir le score.
La BBC insiste également sur les largesses défensives et évoque « des occasions offertes trop facilement, qui auraient pu transformer la défaite en naufrage ».
Du côté de Sky Sports, le ton est tout aussi alarmant : « Ce ne sont pas de bons derniers jours pour Liverpool. La défaite contre Crystal Palace a ruiné leur début parfait en Premier League, et leur invincibilité européenne vient de s’écrouler. L’équipe a été mauvaise dans les deux surfaces. Arne Slot doit répondre à de sérieuses questions. »
Slot sous pression
S’il ne s’agit que de la deuxième série de deux défaites de suite depuis l’arrivée d’Arne Slot, le Néerlandais est déjà dans le viseur. Ses choix tactiques interrogent. The Mirror critique par exemple la décision de laisser Mohamed Salah sur le banc, tout en titularisant Jérémie Frimpong dans un rôle avancé devant Dominik Szoboszlai, une option jugée « incompréhensible ».
Des joueurs pointés du doigt
Si Hugo Ekitike, sorti blessé, échappe pour le moment aux critiques, d’autres ne bénéficient pas de la même indulgence. Ibrahima Konaté, décevant, est cité parmi les coupables. Mais c’est surtout Florian Wirtz qui concentre l’attention. Recruté comme futur maître à jouer, l’Allemand peine à convaincre et devient, selon la presse, « un vrai problème » dans l’équilibre du milieu de terrain.