Il n’a que 17 ans, mais Lamine Yamal illumine déjà la planète football de son génie. Mercredi soir, à l’occasion de la demi-finale aller de la Ligue des Champions entre le FC Barcelone et l’Inter Milan (3-3), le joyau catalan a une fois de plus crevé l’écran. Auteur d’un but somptueux, déclencheur du réveil blaugrana, il a laissé tout un continent sans voix. À commencer par les stars et légendes du jeu, unanimes devant son éclat.
Sur la pelouse du Stade olympique Lluís Companys, les Blaugranas étaient au bord du précipice lorsque le crack est entré en scène. Sur une action individuelle fulgurante côté droit, le champion d’Europe 2024 a mystifié deux défenseurs avant d’enrouler une frappe pied gauche, aidée par le poteau, pour relancer son équipe à la 25e minute (1-2). Ce moment a fait basculer le match et sans doute bien plus encore.
Incertain avant le coup d’envoi en raison d’une douleur, Yamal a finalement pris sa place… pour mieux électriser la rencontre. Quelques minutes après son but, il ridiculisait Dimarco d’un crochet foudroyant avant de frapper puissamment sur le montant. Un enchaînement qui a suscité l’admiration de tous, y compris celle de ses adversaires. « Il est vraiment très fort. On a essayé de faire mieux, de l’arrêter, mais c’est difficile », a reconnu Henrikh Mkhitaryan. « Ces joueurs-là, on ne les arrête pas tout seul, on les arrête en équipe. Une prise à 2 ? Une prise à 11 même sur Yamal ! », a plaisanté Marcus Thuram.
La prestation du jeune ailier espagnol a déclenché une avalanche de compliments. Thierry Henry, pourtant rarement emphatique, a lâché : « Ce que j’ai vu ce soir de sa part, c’est… ce n’est pas normal ! » Pau Cubarsí, son coéquipier, le qualifie simplement de « spectacle ». D’autres stars du football européen ont emboîté le pas : Haaland le juge « incroyable », Ferdinand parle d’un joueur « à un autre niveau », et Bastoni, pourtant adversaire direct, va jusqu’à dire : « Lamine Yamal est le meilleur joueur du monde actuellement, bravo. »
Même Samir Nasri s’est laissé emporter : « Aujourd’hui chez Yamal, j’ai vu de tout. J’ai vu du Messi, du Neymar et même du Ronaldinho. » Et pour Simone Inzaghi, coach de l’Inter, le constat est limpide : « Des talents comme ça, il en naît tous les 50 ans. »
Du haut de ses 17 ans, Lamine Yamal a déjà bousculé les records : plus jeune buteur de l’histoire en demi-finale de Ligue des Champions, dépassant Kylian Mbappé, avec déjà 15 buts et 14 passes décisives cette saison. Mais au-delà des chiffres, c’est son aura, sa capacité à faire lever les foules et à ridiculiser les défenses les plus coriaces, qui font de lui un joueur à part.
Pour Hansi Flick, l’entraîneur du Barça, l’avenir s’écrit désormais avec Yamal au centre du projet : « Lamine nous a montré la voie à suivre. »
La suite ? Un match retour à Milan… et une nouvelle occasion pour Lamine Yamal de continuer à réécrire l’histoire. Mais une chose est sûre : l’Europe du football a trouvé son nouveau phénomène. Et son nom restera gravé encore longtemps.